a décennie de 1950 témoigne de l’incontestable adhésion à des modèles fonctionnalistes internationaux dans l’architecture. C’est alors que la nouvelle génération d’architectes convient de jeunes artistes tels que Júlio Resende (n.1917), Júlio Pomar (n.1926), ou Sá Nogueira (n.1921) à créer des panneaux d’azulejos pour beaucoup de bâtiments et d’espaces urbains construits à l’époque. Le développement urbain conduit également à l’introduction de nouvelles infrastructures à l’exemple du Métropolitain de Lisbonne. Les murs des stations édifiées jusqu’en 1972 sont recouverts de compositions d’azulejos dessinées par Maria Keil (n.1914). Son langage essentiellement abstrait rénove définitivement, en termes modernes, le goût traditionnel pour des revêtements céramiques qui englobent tout l’espace.